L’encre contenue dans certaines cartouches d’imprimante coûte, à quantités égales, deux fois plus cher que du Channel n°5, soit 2062 € le litre.
C’est ce que l’on découvre en feuilletant la plainte déposée au parquet de Nanterre par l’association HOP (Halte à l’Obsolescence Programmée) pour « tromperie » et « obsolescence programmée ».
Epson, Canon, Brother et HP sont accusés d’avoir bidouillé la durée de vie de leurs produits pour nous obliger à les remplacer plus vite. Une puce dissimulée dans les cartouches bloque l’impression en indiquant que le réservoir est vide, alors qu’il reste encore entre 20 et 50% d’encre. Mieux, les 4 industriels se seraient entendus entre eux sur le dos du consommateur.
Tout le monde l’avait oublié, mais, grâce à Ségolène Royal et à sa loi sur la transition énergétique votée en 2015, lorsqu’elle était ministre de l’Ecologie, « l’obsolescence programmée » est désormais un délit passible de 2 ans d’emprisonnement et de 300 000 € d’amende.
Les fabricants peuvent se faire un sang d’encre… !